Un premier recensement des statues et de leurs niches en 1995 puis un second en 2008 ont établi un état des lieux de ce petit patrimoine afin d’y porter attention, notamment lors de ravalement de façades et de sensibiliser les institutions, les acteurs du secteur du bâtiment et de l’immobilier ainsi que les habitants.
Des collaborations étroites avec les propriétaires, les régies d’immeubles, la ville, les artisans du bâtiment ont permis de sauver des statues, de restaurer leurs niches, voir de découvrir de belles surprises : une coquille au cul de four d’une niche (place B. Crépu), une croix au-dessus d’une concavité (rue des Chartreux) là où on aurait tout aussi bien pu boucher l’espace… .
Les années 2010-2020 ont ainsi vu des nettoyages heureux (Vierge à l’enfant Place Lyautey, angle rue des 4 Chapeaux…) des restaurations de statues (Vierge à l’enfant de Fabisch du quai Fulchiron, statues de la Maison du Soleil…) et même des créations contemporaines ( Vierge Auxilliatrice de C. Onillon rue Paul Bert, Vierge d’E. Simonet rue Tavernier).
Après un siècle d’oubli, un vrai regain d’intérêt pour un patrimoine modeste mais attachant est amorcé.
A nous de poursuivre, en ancrant dans notre XXIème siècle, cette tradition lyonnaise ! Nous pouvons maintenant espérer des « apparitions de Madones » dans des niches désertées !